3°) La modification du phénomène de la collection.
Le collectionneur tel qu’il a été n’est plus. Pour passer de 400 titres par an il y a dix ans à 4000 aujourd’hui cela a imposé des choix drastiques pour cette catégorie bien particulière d’acheteur. Et si autrefois les éditeurs pouvaient compter sur un socle d’inconditionnels pour rentabiliser leur investissement, il est aujourd’hui plus compliqué de faire confiance à cette catégorie de lecteur.
Une série doit attirer dès le début ou pour le moins, ne pas perdre de lecteurs sur son second tome. Or vu le nombre colossal de sorties, qui va allait croissant soit dit en passant, il n’existe que peut de solutions pour le collectionneur averti. Soit il se spécialise, soit il s’en remet uniquement à ses goûts…soit il se ruine. Mais en tous les cas il est obligé de faire des choix de plus en plus draconiens ; choix qui jouent implicitement sur la vie des séries
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire