4°)Le premier constat : le raccourcissement des séries de la ligne franco-belge.
Aux vues des raccourcissements demandés aux jeunes auteurs : Etre jeune auteur c’est être deux choses : prometteur mais aussi et surtout pas encore suffisamment Bankabale. Par conséquent toute première édition est une prise de risque pour l’éditeur qui va investir sur le travail du ou des jeunes promus. Autrefois la série, particulièrement à rallonge, permettait d’imposer des personnages dans le paysage éditorial. C’était un travail de longue haleine qui amenait parfois à des changements de directions. L’exemple le plus parlant est peut être celui de Johan et Pirloui de Peyo qui furent doublés par les Schtroumpfs alors qu’au départ ils n’étaient que des personnages secondaires de la série.
Mais les temps ne sont plus à L’installation, à la tergiversation et à la bonification avec le temps. Désormais il faut être instantanément performant. Le tome un éclaire sur les perspectives de vente, le tome deux, scelle le destin de la série. Une série démarre et doit arriver dés le premier voir le deuxième tome au cap de rentabilité sans lequel elle n’aura pas le droit de citer.
Comme à cela s’ajoute une présentation sans cesse grandissante d’albums sur le marché, s’imposer directement devient de plus en plus difficile. D’où la stratégie du one-shot ou du diptyque pour les jeunes en devenir qui semble se développer en ce moment. Avec cette formule, les risques sont moindres. On peut laisser un peu plus longtemps une chance au livre de se faire sa place.
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