Bon suite à un départ sur les chapeaux de roues de la chronique manga nous avons, après discussion avec Monsieur Pierre, décidé la chose suivante. Tous les mardis désormais, sera publié sur le blog, une chronique manga. Une chronique ça peut vouloir dire beaucoup de choses mais ce sera principalement pour le moment des critiques.
En concentrant tout le mardi , cela revêt deux avantages : ceux qui le veulent sauront quand venir et les autres ne seront pas envahis par ce tsunami venu d’orient.Voici donc mesdames et messieurs devant vos yeux ébahis, la première des Mardis du Manga.
Remenia
Junji ITTO
Ed. Tonkam 2008 (one shot)
Chaque nouveau titre de Junji Itto provoque en moi une excitation malsaine mais au combien difficile à contenir. Il est vrai que depuis la découverte du maître par la trilogie Spirale aux éditions Tonkam rares sont les auteurs (asiatiques et autres) à avoir pu exprimer le paroxysme de l’horreur aussi physiquement grâce à une iconographie poisseuse confinant au grotesque. Remenia est le nouveau délit de l'auteur nous narrant la curieuse résonance entre un astéroïde lécheur de planète et une jeune fille que 99% de la population mondiale rêve de torturer avant de brûler vive. Junji Itto reprend le thème de l'hystérie collective que peut provoquer la beauté innocente (thème décliné dans les trois volumes de sa série Tomié toujours chez le même éditeur) en le mêlant à une vision d'apocalypse la plus totale.
Junji ITTO
Ed. Tonkam 2008 (one shot)
Chaque nouveau titre de Junji Itto provoque en moi une excitation malsaine mais au combien difficile à contenir. Il est vrai que depuis la découverte du maître par la trilogie Spirale aux éditions Tonkam rares sont les auteurs (asiatiques et autres) à avoir pu exprimer le paroxysme de l’horreur aussi physiquement grâce à une iconographie poisseuse confinant au grotesque. Remenia est le nouveau délit de l'auteur nous narrant la curieuse résonance entre un astéroïde lécheur de planète et une jeune fille que 99% de la population mondiale rêve de torturer avant de brûler vive. Junji Itto reprend le thème de l'hystérie collective que peut provoquer la beauté innocente (thème décliné dans les trois volumes de sa série Tomié toujours chez le même éditeur) en le mêlant à une vision d'apocalypse la plus totale.
Le dessin sombre et dense illustre somptueusement cette ambiance chaotique de fin du monde.
Doron Chibimaru, le petit ninja.
Shigeru Sugiura
Ed Imho, avril 2007(one shot)
Malgré le flot abondant de nouveautés asiatiques arrivant sur nos étagères chaque semaine, il est quand même rare de trouver un titre réussi pour les enfants ; j'entends par là ces charmantes petites têtes blondes n'ayant pas encore une dizaine d'années au compteur. Doron Chibimaru réussi à allier curiosité et émerveillement tout en gardant le piment aventurier d'un titre réserver au plus grand.
Chibimaru est donc un ninja artiste dans le maniement des techniques secrètes de transformations de ces guerriers de l'ombre. Il a donc comme devoir de protéger la population des villages avoisinants des sournois assaillants et autres esprits malveillants. Si le dessin nous rappelle le maître Tezuka pour son apparente naïveté, le titre de Shigeru Sugiura est paru en 2003 dans son Japon d'origine. Il n'est donc pas étonnant de trouver quelques anachronismes et de nombreuses références très proches de nous. De plus le format particulier du livre fera comprendre aux minots qu'un manga n'est pas forcement un livre au format de poche se transformant en éventail dés la première seconde de lecture mais qu’il peut être aussi un livre beau, à la couverture chatoyante. Un regard plus enfantin et moins gémiard que les galipettes heroico-bouffones de Naruto par exemple.
Shigeru Sugiura
Ed Imho, avril 2007(one shot)
Malgré le flot abondant de nouveautés asiatiques arrivant sur nos étagères chaque semaine, il est quand même rare de trouver un titre réussi pour les enfants ; j'entends par là ces charmantes petites têtes blondes n'ayant pas encore une dizaine d'années au compteur. Doron Chibimaru réussi à allier curiosité et émerveillement tout en gardant le piment aventurier d'un titre réserver au plus grand.
Chibimaru est donc un ninja artiste dans le maniement des techniques secrètes de transformations de ces guerriers de l'ombre. Il a donc comme devoir de protéger la population des villages avoisinants des sournois assaillants et autres esprits malveillants. Si le dessin nous rappelle le maître Tezuka pour son apparente naïveté, le titre de Shigeru Sugiura est paru en 2003 dans son Japon d'origine. Il n'est donc pas étonnant de trouver quelques anachronismes et de nombreuses références très proches de nous. De plus le format particulier du livre fera comprendre aux minots qu'un manga n'est pas forcement un livre au format de poche se transformant en éventail dés la première seconde de lecture mais qu’il peut être aussi un livre beau, à la couverture chatoyante. Un regard plus enfantin et moins gémiard que les galipettes heroico-bouffones de Naruto par exemple.
Monsieur Pierre
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