Collectif
Ed Soleil/Radio France
En fin d’année dernière, sortait ce one-shot incroyable qu’est Paroles de Verdun. A l’origine de tout cela, on trouve un homme, Jean Pierre Guéno (directeur des éditions de Radio France) qui pour les quatre vingt dix ans de la tuerie de Verdun, avait recueilli les lettres des soldats présents sur le front à ce moment là.
Concernant la guerre, l’humanité se divise en deux catégories. Il y a ceux qui en parlent, en rêvent, la regardent, l’étudient, en rient, en ont peur, la vénère comme la quintessence de l’expression de la virilité ou de la domination …bref, il y a tous ceux qui l’effleurent mais qui n’y ont jamais touché et qui ne mouilleront jamais ni leurs chaussures ni leurs enfants pour cette folie.
Et puis il y a ceux qui l’ont fait. Et parmi cela, il y a ceux qui témoignent. Toute la question maintenant est de savoir qui les écoutent. Sincèrement si il y a une boucherie dans toute l’histoire des boucheries guerrières qui mérite notre attention, Verdun doit être celle-là. Parce qu’au-delà des chiffres, au-delà de ce que l’on apprend à l’école, de ce que l’on a entendu à la radio ou vu à la télé, il y a une immense et incroyable sensation d’inutilité bestiale.
Rares sont les ouvrages qui montrent avec autant de vérité et de justesse l’horreur stupide de la guerre et Verdun catalyse à elle seule tout cela et ce livre s'en fait le rapporteur de façon exemplair. Un témoignage brutal dans lequel la nécessité de l’image venant soutenir le texte prend toute sa signification.
A lire sans attendre.
En fin d’année dernière, sortait ce one-shot incroyable qu’est Paroles de Verdun. A l’origine de tout cela, on trouve un homme, Jean Pierre Guéno (directeur des éditions de Radio France) qui pour les quatre vingt dix ans de la tuerie de Verdun, avait recueilli les lettres des soldats présents sur le front à ce moment là.
Concernant la guerre, l’humanité se divise en deux catégories. Il y a ceux qui en parlent, en rêvent, la regardent, l’étudient, en rient, en ont peur, la vénère comme la quintessence de l’expression de la virilité ou de la domination …bref, il y a tous ceux qui l’effleurent mais qui n’y ont jamais touché et qui ne mouilleront jamais ni leurs chaussures ni leurs enfants pour cette folie.
Et puis il y a ceux qui l’ont fait. Et parmi cela, il y a ceux qui témoignent. Toute la question maintenant est de savoir qui les écoutent. Sincèrement si il y a une boucherie dans toute l’histoire des boucheries guerrières qui mérite notre attention, Verdun doit être celle-là. Parce qu’au-delà des chiffres, au-delà de ce que l’on apprend à l’école, de ce que l’on a entendu à la radio ou vu à la télé, il y a une immense et incroyable sensation d’inutilité bestiale.
Rares sont les ouvrages qui montrent avec autant de vérité et de justesse l’horreur stupide de la guerre et Verdun catalyse à elle seule tout cela et ce livre s'en fait le rapporteur de façon exemplair. Un témoignage brutal dans lequel la nécessité de l’image venant soutenir le texte prend toute sa signification.
A lire sans attendre.
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