mardi 30 septembre 2008

Les mardis du Manga


Ahaaah ! Les mardis du Mangas vous manquez ? Eh bien ne vous inquiétez pas, ils vous manqueront encore. Car comme l’année dernière se sera de façon aussi sporadique que spontané qu’ils feront leur apparition et c’est d’ailleurs bien ce qui fait tous leurs charmes. Mais pour l’heure je vous laisse entre les mains d’un Monsieur Pierre très en verve.
 


La dernière fois, je vous transmettais tout le bien que je pensais de Coq de Combat. Mon avis sur cette série magistrale n’a pas évolué mais entre temps est arrivé la version cinématographique (Live comme ils disent) : Coq de Combat  (le film comme nous ont dit).

Excité de voir que la réalisation avait été confiée à Soi Cheang dont le précédent film Dog Bytes Dog, offrait une vision extrêmement explicite de la violence (malgré le final d’une niaiserie bisounoursale), on pouvait donc s’attendre à une adaptation frontale et jouissive pour les fans de Ryo Narushima.

 

C’est donc avec une sacrée dose de gazouillement au ventre (quand moi être content, moi toujours faire ainsi !) que j’enfournais la galette dans le lecteur et que j’appuyais sur PLAY…

1heure30 plus tard…

Je remets délicatement le disque dans son étui, me munis d’un large rouleau de chatterton, le déroule entièrement sur le boîtier du DVD. Par delà mon patio romain, j’entends mon voisin (un célèbre présentateur télé mais chut je lui ais fait la promesse de ne pas le cafter) qui répare la murette défoncée par une rencontre tragique avec son 4x4 urbain. Je dépose le boîtier du DVD ressemblant désormais à un ballon de rugby,dans sa bétonnière de confection scandinave, puis j’attends un jour que le béton sèche. Le lendemain, j’ouvre un compte avec coffre dans une banque sud américaine afin de déposer ma simili-brique. Mais  là je gruge, j’y dépose une urne funéraire vide pour brouiller les pistes. Je repars pour la vieille Europe, je trouve une ministre de la Justice que je fourre avec mon paquetage et hop pas vu, pas pris.

Bref vous comprendrez facilement mon ressentiment face à cette adaptation. Comme je ne suis pas critique ciné,  je m’abstiendrai de rentrer en détail dans l’autopsie de la bête mais en conclusion on peut dire que le manga est proportionnellement bon à ce que le film est daubesque.

Ne ratez pas prochainement sur ce blog la chronique de Twentieth Century Boy le film, je vous raconterai pourquoi la colère m’a fait m’immoler dans un cinéma.

 

 Miyamoto Musashi 

 Shotaro Ishimori

OneShot 480 pages

Ed Sensei Kana (enfin Dargaud, mais en fait Dargaud-Lombard et récemment Dargaud Lombard Dupuis et bientôt Dargaud-Lombard-Dupuis-MacDonald-Nike-Saupiquet ?)

 

Pour les puristes de la bande dessinée japonaise le nom d’Ishimori est associé à celui d’une grande imposture. En effet si le nom de Tezuka est sur toutes les lèvres, celui d’Ishimori est souvent balayé avec les poussières de l’Histoire de la bande dessinée. Et pourtant ! Oui pourtant, Ishimori mérite lui aussi le titre de maître tant ses œuvres sont marquantes tant pour leurs inventivités et leurs diversités. Contemporain de Tezuka, Mizuki, Shotaro Ishimori est de la génération d’auteurs qui, dans les années soixante,  ont imposé les règles du manga actuel. Il est le dieu de la science-fiction au Japon avec Kamen Rider, Cyborg 009, Kikaider (non traduite en France). Mais son œuvre va au-delà de la S.F et touche tous les genres de la bande dessinée : chronique moderne, récit historique, récit pour enfant, fantastique…

Dans nos contrées, il est le premier mangaka à avoir été traduit en français (et oui avant la vague Akira), seulement qui se souvient du Vent du nord est comme le hennissement d'un cheval noir ou Les secrets de l’économie japonaise en bande dessinée ? Pas grand monde, c’est vrai. Il faut dire que traduire littéralement du japonais les titres de ces manga n’a pas aidé.

Aujourd’hui,  vous n’avez plus d’excuse pour passer à côté de ce one shot résumant la vie du plus grand bretteur japonais, Miyamoto Musashi. S’appuyant sur divers sources, notamment le traité des Cinq Roues (l’autobiographie du guerrier et en même temps un formidable traité de stratégies guerrières) ou les célèbres romans Eiji Yoshikawa (La Pierre et le Sabre et sa suite La Parfaite Lumière). Ishimori dresse un portrait conforme en tout point à la légende de Musashi. On y voit une force de la nature insoumise, rebelle, investie du désir d’être le plus fort. On y trouve les différents épisodes qui font la grande histoire du guerrier, jusqu’à son dernier souffle. Le cas de Miyamoto Musashi est si exceptionnel qu’il est difficile de parler de samouraï, car si les samouraïs suivent scrupuleusement les dogmes du Bushido « voie du guerrier », Musashi s’est vite affranchi de ces codes afin de parfaire sa « voie ». Aucune école de sabre ne peut enseigner son style de combat, la manière de combattre de Musashi lui est propre. Cependant le manga d’Ishimori n’est pas une énumération barbare des nombreux cadavres parsemant la route de l’homme le plus fort du Japon. L’auteur relate avant tout une destiné hors norme à la volonté exceptionnelle.

Si le design général, obéissant aux diktats de l’époque (c'est-à-dire un graphisme très proche de Tezuka) n’est pas renversant, c’est la mise en page et la maîtrise du mouvement qui vous happe pleinement. Il faut savoir que le combat selon Musashi, c’est fulgurant, un coup ; tu es mort. Dés lors l’ambiance des combats ressemble plus à une scène de western spaghetti qu’à un joute à la Bruce Lee, l’auteur maîtrisant à merveille la temporalité et le rythme de son récit. En moins de 500 pages on traverse l’histoire d’une vie. Au passage on prend une grande leçon de zen. Musashi est probablement la personnalité la plus intéressante du récit de sabre japonais (mais il ne faut pas être jaloux, nous, on a D’artagnan).

J’ai omis volontairement toute comparaison avec Vagabond de Takehiko Inoue ; une autre série traitant de manière romanesque les aventures du même Musashi. A mes yeux, Vagabond est simplement la meilleur série de manga, l’ultime référence (Alors pourquoi tu ne la chroniques pas ????Philéas), seulement un article ne suffirait pas en parler, il faudrait un blog entier. On ne peut d’ailleurs pas mettre le titre d’Inoue en parallèle avec une autre série sans finir ses phrases par nul. Vagabond est donc jugé hors catégorie.


Monsieur Pierre

 


lundi 29 septembre 2008

Soutien



Cher tous,

Comme vous le savez peut-être déjà, un mouvement de solidarité a été lance pour apporter soutien et appui à la librairie Oscar Hibou de Bordeaux qui traverse une passe difficile. Cette librairie indépendante est un symbole du combat qui doit être mené pour le maintien de la librairie indépendante. Car il ne s’agit pas seulement de défendre « un petit gentil » contre « les grands méchants ». Le combat qui se cache derrière le maintien où non d’une librairie indépendante en centre ville est le choix ou non du maintien d’une voix différente dans le paysage bédéistique bordelais.

Le label « indé » n’est pas et n’a jamais été forcément gage de qualité. Mais il est et reste gage de différence. Et c’est sur ce terrain que tout se joue en ce moment. Les grandes structures alimentent un marché sur lequel l’uniformisation est de mise. Grand bien leur en fassent moi-même étant adepte et friand de grosses productions, je ne renie pas ce mode de fonctionnement. Mais je ne pourrais envisager le spectre de la bande dessinée sans la totalité de ses représentants. Comme le dit l’auteur Caza dans une interview que je viens de lire « C’est par ses marges que la société évolue et change… »

Or les librairies indépendantes sont les seules à présenter et à soutenir ce réseau « indé » tellement nécessaire dans la présentation de nouveaux univers, de nouvelles façons d’aborder les choses.

Fournisseur de talents et à tous point de vue, de nouveaux formats, les labels indépendants se battent pour innover tant dans le fond que dans la forme. Or pour comprendre cela, pour savoir le vendre (oui, car il s’agit bien de commerce) il faut des libraires qui aient non seulement la passion mais aussi la connaissance pour nous faire partager leurs découvertes et leurs coups de cœur, des libraires qui évoluent à la marge du système pour nous en expliquer les frontières et nous faire découvrir de nouveaux territoires.

Oscar Hibou est un lieu qui incarne cette différence sur Bordeaux, obligatoire à notre ouverture d’esprit. Or ils payent aujourd’hui cette volonté d’afficher leur différence au prix fort. La moitié de leur magasin représentant les indépendants, tout le monde sait que ce choix stratégique complique leur situation économique.

Oscar Hibou est l’occasion unique de bénéficier d’un lieu d’expression discordant dans la partition si bien huilée qui se joue dans le monde de la distribution des livres de bande dessinée. Et sur une ville aussi importante que celle de Bordeaux, comment serait-il possible d’envisager la vie du neuvième art sans cette présence ? Franchement, j’ai du mal à voir. Alors si vous voulez apporter votre soutien, vous pouvez vous rendre demain soir à 19h 30 (mardi 30 septembre donc) à la librairie

Le petit chaperon rouge

356 Avenue Thiers

33100 Bordeaux pour participer à la réunion qui va se tenir pour voir ce qu’il est possible de faire pour les aider. Ou bien vous pouvez envoyer vos idées à cette adresse mail pouroscarhibou@gmail.com

samedi 27 septembre 2008

Merci


Pas de nouvelle saison sans nouvelle affiche. Cette année c’est Hervé Bourhis, que dis-je, c’est l’immense, c’est le sublimissime, le grandiloquent Hervé Bourhis qui nous fait l’amitié de nous faire l’affiche de notre petite manifestation mensuelle. Oui ça fait un peu beaucoup comme ça, le grandiloquent, le sublimissime etc…mais sachez que comme pour beaucoup de choses dans le milieu de la culture, les gens bossent gratuitement. C’est le cas pour les auteurs qui font nos affiches. Ce sont des professionnels, qui vivent donc de leur production, mais qui font de temps à autre, des choses gratuites. Autant vous dire qu’à Raging Bulles ça nous met un peu mal à l’aise.

Alors on se rattrape comme on peut. Donc si vous ne connaissez pas le travail d’Hervé, rendez vous sur son site immédiatement et commandez ses œuvres pour le découvrir. Et si vous le connaissez déjà, allez sur son site aussi, je suis sûr que vous trouverez un livre de sa production qui vous manque. En tous les cas, merci à lui.

jeudi 25 septembre 2008

Info + Raging Blog


Une activité réduite ne signifie pas, pas d’activité du tout et si pour le moment le blog est encore sur un mode quelque peu estival, il n’empêche qu’en arrière-plan, on s’active. Or donc c’est aujourd’hui le grand saut avec le retour des critiques de Raging Bulles sur le ring. Alors n’oubliez pas, c’est ce soir à 20 heure à l’Utopia.

Autrement et pour commencer à prendre le contre-pied de l’article précédent, je vous informe de l’existence d’une structure plus qu’intéressante et qui cherche à mettre en avant une certaine forme de bande dessinée plutôt mise sous le boisseau en règle général.

Toulousaine d’origine, Indélébile offre malgré tout et ce grâce à la magie du net, une fenêtre sur ses activités, ses pensées, ses actions. Allez donc vos régaler sur leur blog et découvrir peut être « une autre forme de bande dessinée ».

mardi 16 septembre 2008

Article : L'image de la bande dessinée



Place de la bande dessinée dans l’espace médiatique.

 Au sortir de la torpeur de cet été riche en rebondissements journalistiques et sportifs, ce premier article consacré à l’image de la bande dessinée va tenter de tracer un portrait de la place du neuvième dans un paysage médiatique toujours plus surchargé. Attention, il ne s’agira pas ici de savoir quelle est la quantité et la qualité des supports parlants de bande dessinée mais bien de l’espace réservé à la bande dessinée dans le paysage médiatique en général. J’insiste sur ce point pour éviter que certain ne pensent que j’occulte la qualité de tel webzine ou ignore la médiocrité de tel magazine télévisé. Pas du tout. Il ne s’agit pas de faire un portrait de ce qui existe sur le neuvième mais de mieux cerner qui parle du neuvième art et en quels termes dans les médias et dans l’espace public en général afin de mieux en faire ressortir l’image qui lui est accolée ou du moins, que l’on veut bien lui accoler. A travers le « on » de « qu’on veut bien lui accoler », j’entends toutes personnes susceptibles de lire ou d’avoir une activité culturelle quelconque. 

En ces temps donc où tout devient un événement qu’il faut être le premier à identifier, le premier à en débattre, pour être le premier à mieux le digérer, la bande dessinée c’est coulée il faut bien le reconnaître, dans un espace plus que restreint. En effet à l’heure où le torrent de nouvelles se tarit, dans cet entre-deux saisonnier qu’est l’été et qui voit les sujets dits sérieux traités par les seconds couteaux et les stagiaires, au moment où la politique part se reposer qui à la mer, qui à la montagne, qui à l’étranger, à l’heure où même la bourse voit son taux d’activité s’amoindrir, certains quotidiens se décident enfin à accorder une petite place dans leurs colonnes à ce mode d’expression si ludique et divertissant qu’est la bande dessinée. Eh oui ! Car pour beaucoup, la bande dessinée c’est ça : une lecture d’été. Au même titre que ces gros pavés littéraires calibrés pour être lus tout en offrant une douce sensation de détente, la bande dessinée n’est autorisée à se présenter à la face du grand public via les grands groupes de presses qu’au cours de la période estivale. Bien sûr au cours de l’année on la retrouve parfois dans l’honorifique place de la blague de fin ou de l’intro rigolote, toujours sur une page et toujours légère mais rarement plus. Mais là, l’été offrant des espaces libres qu’il faut combler, quoi de mieux que de s’offrir un peu de nouveauté avec quelques planches.

Chacun en profite d’ailleurs pour renforcer à travers le neuvième art, l’image de sa ligne éditoriale. C’est ainsi que par exemple Le Figaro nous a présenté un Largo Winch plus bronzé et sexy que jamais, en plein début de promotion pour la sortie du film en décembre tandis que Liberation et Télérama publiaient respectivement des œuvres plus en lien avec leur image.

C’est ainsi qu’au même titre que ce que véhicule le cinéma pour la majorité des citoyens français (mais nous le verrons dans les articles à venir) si la bande dessinée souffre auprès d’eux de cette image infantile et divertissante, c’est que l’espace médiatique qui lui est réservé contribue grandement à l’enfermer dans ce rôle.

Sortie comme on vient de le voir pour les grandes vacances comme un enfant qu’on autoriserait à aller jouer pour une fois sans surveillance, agitée fin Janvier le temps d’un festival que seuls les initiés peuvent décrypter et on envie de suivre, elle reste circonscrite tout le reste du temps entre les bornes d’une presse extrêmement spécialisée. Cela va jusqu’à la position qu’elle occupe dans les kiosques à journaux. Soit elle se trouve à côté des magazines pour enfants soit et ce n’est pas anecdotique de le voir, elles se trouve carrément au milieu des journaux pour enfants. Pourquoi ? Parce que les seuls magazines mis sous presse à l’heure actuelle et spécialisés dans la bande dessinée ne traitent et ne proposent que des sujets en liens avec l’enfance ou la distraction.

Qu’en est il d’autres magazines moins caricaturaux et proposant des sujets plus larges touchant d’autres formes de publics ? Rien. Il faut attendre que certains journaux qui traitent d’autres sujets nous servent un numéros spécial, catalogues d’informations réchauffées avec les inévitables débats « Est ce que la bande dessinée c’est de l’art ? » augmenté d’un historique plus ou moins bien renseigné et dans lequel on retrouve bien sûr les 100 essentiels de la bande dessinée.

La position dans l’espace que nous évoquions à travers le cas du kiosque à journaux se retrouve d’ailleurs dans d’autres lieux de lecture et de culture. En librairie par exemple. Il n’est pas rare que le neuvième art soit associé au rayon enfant et si ils ne sont pas dans le même espace, il est quasiment systématique qu’ils se côtoient de façon très proche. Comme si cette forme de littérature était une continuité, un élément supplémentaire de ce grand et ensemble que constitue la littérature enfantine.

A tous ces points renforçant l’image infantile de la bande dessinée dans la vie de tous les jours, il est important d’en ajouter un supplémentaire : le manque de critiques de références. Beaucoup de gens parlent de bande dessinées (y compris nous à Raging Bulles bien sûr.) on ne compte plus les forums et autres lieux de discussions sur le net sur lesquels sont lancés des débats sans fins pour savoir si oui ou non tel ou tel album est un chef d’œuvre un immonde ratage mais étrangement, aucun ne fait référence. Il n’y pas de point d’ancrage de la critique en bande dessinée auquel puissent se raccrocher le commun des mortels. Le cinéma, la littérature bien sûr mais aussi le théâtre et la musique possèdent tous des magazines, des lieux, des sites, des émissions de radios sur lesquels on est certain de trouver des avis de critiques qu’évidemment on ne prendra pas au pied de la lettre mais qu’au moins on écoutera avec une oreille plus attentive. Pour la bande dessinée tout ce réseaux existe mais est tellement confidentiel que seuls les aficionados les côtoient.

En mal de critiques sérieuses ayant pignon sur rue, cantonnée par les grands médias à une image restrictive de ce que qu’elle contient vraiment, souvent associée à l’image de l’enfance la bande dessinée continue par conséquent d’incarner pour la majorités des gens ce qu’une partie d’entre elle n’est plus depuis longtemps : un divertissement enfantin ou parfois une sorte de distraction pour adolescents dans l’impossibilité de grandir.

samedi 13 septembre 2008

La liste de septembre

La voilà enfin la première liste dont vos chroniqueurs vont se faire un régal voir un malin plaisir à venir vous exposer ce qu'ils en ont pensé le 25 septembre prochain. Bonne lecture à tous et bonne rentrée. 

La maison dans les blés

Pol

Ed. La boîte à bulles

Marzi

La Pologne vue par les yeux d'un enfant

Sowa / Savoia

Ed. Dupuis

Les invisibles

Harambat

Ed. Futuropolis

Les gens honnêtes

Durieux / Gibrat

Ed. Dupuis

Ghost Money

T.1 La dame de Dubaï

Smolderen / Bertail

Ed Dargaud

Ferme 54

Galit et Gilad Seliktar

Ed çà et là

vendredi 12 septembre 2008

Info enfin.

Raging Bulles saison II ouvre donc enfin ses portes pour une nouvelle année pleine de projets, d’articles, de découvertes et de changements. Et c’est d’ailleurs ce dernier point qui va rassembler tous les autres.

Car du changement il va y en avoir à commencer par le fait que ce ne sera désormais plus moi l’auteur du blog qui animerai les Raging Bulles de Bordeaux mais Eric, le libraire de feu la librairie Bédélire et ex-critique de la bande. L’équipe de base reste quant à elle la même puisque vous retrouverez comme l’année dernière les avis percutants de la délicieuse Dounia, les critiques avisées du sexy Xavier et les analyses éclairées du parrain des parrains de la bande dessinée bordelaise, David. La réponse à la question que vous attendez tous, à savoir qui est le nouveau qui fera le quatrième critique ? eh bien sachez que c’est Guillaume Trouillard, l’auteur et éditeur des éditions de la Cerise, qui fait son entrée dans les rangs.

Le principe lui reste le même : quatre critiques donc, un animateurs et six albums dont chacun parle librement et sincèrement.

Changement encore puisque vous ne vous réunirez plus chez le Pépère (qui reste toujours ouvert rassurez-vous) mais dans la salle de la cheminée à l’Utopia. Pour faire des débats d’ordre culturel quoi de mieux que de se retrouver dans un des lieu phare de la culture à Bordeaux…

En revanche dates et horaires restent les mêmes puisque se sera toujours le dernier jeudi de chaque mois vers 20 heure (exception faite de octobre, décembre et janvier à cause de Saint Malo, des fêtes de fin d’année et de Angoulême.)

Changement toujours puisque si Raging Bulles restent un lieu d’expression critique de la bande dessinée dans sa globalité tant par le biais du blog que par les rencontres mensuelles, il va intégrer une structure plus importante qu’est entrain de mettre en place Eric. La suite très bientôt sur ce sujet.

Changement enfin puisque que comme certain l’ont peut-être compris je n’habite plus Bordeaux mais Marseille. Ce changement personnel va sûrement amener à une extension de Raging Bulles car je suis entrain de travailler pour organiser des rencontres au sein de la citée phocéenne. Pour l’instant rien de concret et mes seules attributions à l’heure actuelle restent le choix des titres à critiquer (choix que je partage avec Eric) et le maintien de l’animation du blog.

A ce propos et ce sera le dernier point de ce post de rentrée, comme l’année dernière des articles jalonneront le blog aux grés du temps disponible et des envies mais pour toute cette saison il y aura un thème récurrent à tous ces articles et ce jusqu’en juin prochain. Cette année nous concentrerons nos efforts sur l’image que véhicule le neuvième art. Qu’est ce qui compose le paysage éditorial de la bande dessinée ? Qu’elle en est la perception auprès du grand public ? Auprès des spécialistes ? Qu’est ce que le « genre » ? Qu’est ce qu’une bande dessinée d’auteur ? Etc…etc…

Voilà. Bonne rentrée à tous et n’hésitez pas à participer, à vous manifester, à dire ce que vous pensez, à réagir, à l’ouvrir, à nous insulter…bref, n’hésitez à être critique.