jeudi 19 juin 2008

Article

En conclusion :

Que retirez de ces quelques articles consacrés aux adaptations ? Au-delà du fait que la bande dessinée adapte et s’adapte désormais, à et sous, différents formats il est peut être intéressant de se concentrer sur deux remarques en particulier. Premièrement le cinéma, la littérature et la bande dessinée partagent ce point commun d’offrir des visions narratives de leurs développements. Deuxièmement à ceci s’ajoute la particularité qu’à contrario de la peinture ou de la photographie par exemple qui concentrent leur force d’évocation sur des formats plus restreints et surtout uniques, cinéma littérature et bande dessinée s’expriment sur des formats reproductibles à l’infinis.
C’est sur ce terreau commun narratif et reproductible que se façonne et que grandit l’accointance des ces trois formes d’expressions. Car si dans leur mise en forme elles différent de façon radicales, les composantes de bases puisées dans l’imaginaire des metteurs en scènes, auteurs, scénaristes et autres écrivains restent très proches. Les ressorts scénaristiques et les thèmes abordés gardent une parenté incontestable. De cette filiation naît un désir de la part des auteurs qui sont aussi des lecteurs et des amateurs de cinéma de faire passer sous la forme d’expression qu’ils maîtrisent une histoire qui les a touché, excité, ému, transporté….et ceci parait somme toute assez difficilement condamnable.

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