Le premier Raging de l'automne a donc sévi et plusieurs choses sont à retenir. Tout d'abord il n'y aura toujours pas de résumé venant du sud pour la simple et bonne raison que notre scribe a été appelé à d'autres affaires le soir pluvieux où nous devions nous retrouver. Mais pour donner quand même une idée de ce qui s’est passé à Marseille, sachez pour celles et ceux que ça intéresse que le public était moins nombreux que le dernière fois mais toujours aussi attentif et participatif et que grosso modo, les avis qui ont été émis par nos éminents critiques se sont alignés sur ce qui c'est dit à Bordeaux (et vos pouvez retrouver ce qui c'est dit à Bordeaux à cette adresse). Pour le reste, sachez aussi que ce n'est pas mon ego surdimensionné qui m'a dicté d'inscrire ici les petites présentations que je fais en tant que passe plat officiel de ces rencontres mais plus mon envie de vous faire partager les ignobles et ratés jeux de mots que je me tord l’esprit à concocter. Et comme pour tout ce qui est partagé, il n'y a aucune, mais alors aucune, obligation à lire et surtout à apprécier ce qui suit.
Salut à tous et rendez vous le 26 novembre pour un Raging des plus prometteur.
James Bond est au 20éme siècle ce que Sherlock Holmes fut au 19éme ; une référence anglaise, certes, mais surtout l’incarnation d’une époque. Si le scientisme de Sherlock et son esprit hors norme lui permettait de résoudre n’importe quelle énigme, et surtout les plus compliqué, le sex-apple, la capacité à tenir l’alcool et l’armada invraisemblable de jouets, pardon de gadgets, de James, lui permettent eux, non pas de résoudre les problèmes, mais de les détruire pour mieux sauver le monde. Le récit qui nous est proposé ici choisi de revenir sur la jeunesse de James et peut être, je dis bien peut être, de nous dévoiler une partie de ce qui a pu composer se personnalité. Charlie Higson, le scénariste a choisi de nous faire découvrir un James Bond qui à l‘âge de treize ans, perd brutalement ses parents et est envoyé à la suite de cette événement dans le prestigieux mais un brin lugubre, collège écossais de Eaton. Si c’est à l’intérieur de ce collège que se trame les premières parties de l’intrigue ce sera hors les murs de cette structure et au bord d’un joyeux loch que James, vivra son réel baptême du feu. Alors les uns et les autres, ce James là vous a-t-il fait bondir de plaisir ou bien au contraire à la fin de cette lecture vous êtes vous dit « bon débarras » ?
Le désespoir est souvent l’apanage de l’adolescence. Adultes en devenir après avoir vu l’enfance les fuir, l’adolescence est souvent un âge difficile au court duquel beaucoup de choses de construisent pendant que dans le même temps, d’autres se détruisent, ce qui contribue sûrement à créer cet étrange sentiment qui anime cette époque de la vie.
Anco, Coréenne de son état, retranscrit ce spleen qui anime aussi les adolescents de ce pays, en une succession de petites scènes. Comme si elle voulait garder absolument une trace indélébile de cette période, elle raconte, sans filtre, les violences mesquines des adultes paumés, les cigarettes fumées à la va vite, les soirées alcoolisées servant plus à noyer l’ennui qu’à faire exploser la joie. Bref, Anco nous raconte un monde que bien peu de films et d’ouvrages abordent dans ce pays et qui pourtant paraît tellement universel. Alors chers chroniqueurs, en avez-vous réclamé encore à la fin de votre lecture ?
Il y a certains mots qui, à leur simple lecture, évoquent déjà tout un monde. C’est le cas du mot tango. Immédiatement l’accordéon vous résonne dans l’oreille et l’on s’imagine facilement un couple enlacé lascivement, lui les cheveux noirs et gominés, elle, portant une robe fourreau terriblement sexy, tous les deux évoluant sur le parquet de la piste de danse avec autant de légèreté que les notes de musiques.
Noir Tango nous plonge dans une histoire qui se déroule bien évidemment en Argentine, dans laquelle bien évidemment l’homme est un séducteur idéal mais sans biens et où la femme, bien évidemment est une riche et belle héritière. Cette histoire d’amour impossible mise en courbe par le dessinateur Philibert s’illustre d’ailleurs de façon assez expressive dans la couverture qui mériterait je pense à elle seule, une étude approfondie.
Alors cher danseurs et chère danseuse, vous êtes vous laissés emporter par le son vibrant du Tango ou bien avez été rendu malade par toutes ces circonvolutions spatiales ?
Fumer quand on est jeune, c’est cool. Fumer quand on est vieux, c’est mortel. C’est par cette petite phrase que l’on pourrait résumer cette psychanalitique aventure d’Alex Robinson qui revient après le succès, mérité de De mal en pis. Ici nous faisons la connaissance d’Andy, fumeur quarantenaire qui, en bon clopeur, a tout fait pour arrêter, sans que jamais rien ne marche. Jusqu’à ce que sa femme lui soumette l’idée de la tentative ultime, celle qui devrait le faire arrêter de façon rédhibitoire : l’hypnose. Si l’homme paraît sceptique, il se laisse néanmoins entraîner, ne sachant absolument pas dans quelle machine à remonter le temps, il allait mettre les pieds.
Alors chers amis fumistes, qu’en a-t-il été pour vous de cette lecture, avez laissé partir en fumée les déboires de ce pauvres Andy ou bien au contraire y avez vous compatis ?
La mère de toutes les guerres a pour cadre celle que l’on appela en son temps à tord, la der des der, je veux parler bien sûr de la première guerre mondiale. Mais ce n’est pas pour une fois, au côté des soldats des tranchés que va dérouler ce récit mais dans les pas d’un lieutenant de gendarmerie bien sous tout rapport et amateur de lettres Roland Vialatte (on notera d’ailleurs le nom de ce personnage principal qui n’est pas sans évoquer l’écrivain français traducteur de Kafka, Alexandre Vialatte). Mais voici donc notre homme si finement éduqué, exposé sans ménagement à la bestialité la plus barbare dans une double approche. La guerre d’abord, omniprésente et dont on découvre toute l’étendue de la boucherie et les assassinats de ces femmes sur théâtre même des opérations.
Alors chers enquêteurs et chère enquêteuse qu’avez vous pensé de cette enquête ?
La vierge froide et autres racontars aux éditions Sarbacanne est une série de petites histoires ayant pour points communs, le grand nord et la solitude des aventuriers qui ont tenté de le conquérir. Il s’agit de l’adaptation d’un recueil de nouvelles d’un écrivain danois Jon Riel, qui a lui-même passé plus de 16 années dans ces contrées désertiques et désolées.
On y croise donc l’histoire d’hommes qui rêvent que le soleil se lève tout en se racontant des histoires d’ours terrifiants, des histoires de gars qui se prennent d’affections pour un coq ou qui voit dans les pleins et les déliés de la banquises, les courbes de femmes exquises. Bref on y voit en tant que lecteur tout le panel de ce que peut engendrer, la solitude, l’isolement et l’attente.
Alors chers explorateurs et chère exploratrice, nous recommandez-vous chaudement cet album ou bien au contraire, pensez-vous qu’il vaut mieux laisser ces racontars vierge de toute exploration ?
Salut à tous et rendez vous le 26 novembre pour un Raging des plus prometteur.
James Bond est au 20éme siècle ce que Sherlock Holmes fut au 19éme ; une référence anglaise, certes, mais surtout l’incarnation d’une époque. Si le scientisme de Sherlock et son esprit hors norme lui permettait de résoudre n’importe quelle énigme, et surtout les plus compliqué, le sex-apple, la capacité à tenir l’alcool et l’armada invraisemblable de jouets, pardon de gadgets, de James, lui permettent eux, non pas de résoudre les problèmes, mais de les détruire pour mieux sauver le monde. Le récit qui nous est proposé ici choisi de revenir sur la jeunesse de James et peut être, je dis bien peut être, de nous dévoiler une partie de ce qui a pu composer se personnalité. Charlie Higson, le scénariste a choisi de nous faire découvrir un James Bond qui à l‘âge de treize ans, perd brutalement ses parents et est envoyé à la suite de cette événement dans le prestigieux mais un brin lugubre, collège écossais de Eaton. Si c’est à l’intérieur de ce collège que se trame les premières parties de l’intrigue ce sera hors les murs de cette structure et au bord d’un joyeux loch que James, vivra son réel baptême du feu. Alors les uns et les autres, ce James là vous a-t-il fait bondir de plaisir ou bien au contraire à la fin de cette lecture vous êtes vous dit « bon débarras » ?
Le désespoir est souvent l’apanage de l’adolescence. Adultes en devenir après avoir vu l’enfance les fuir, l’adolescence est souvent un âge difficile au court duquel beaucoup de choses de construisent pendant que dans le même temps, d’autres se détruisent, ce qui contribue sûrement à créer cet étrange sentiment qui anime cette époque de la vie.
Anco, Coréenne de son état, retranscrit ce spleen qui anime aussi les adolescents de ce pays, en une succession de petites scènes. Comme si elle voulait garder absolument une trace indélébile de cette période, elle raconte, sans filtre, les violences mesquines des adultes paumés, les cigarettes fumées à la va vite, les soirées alcoolisées servant plus à noyer l’ennui qu’à faire exploser la joie. Bref, Anco nous raconte un monde que bien peu de films et d’ouvrages abordent dans ce pays et qui pourtant paraît tellement universel. Alors chers chroniqueurs, en avez-vous réclamé encore à la fin de votre lecture ?
Il y a certains mots qui, à leur simple lecture, évoquent déjà tout un monde. C’est le cas du mot tango. Immédiatement l’accordéon vous résonne dans l’oreille et l’on s’imagine facilement un couple enlacé lascivement, lui les cheveux noirs et gominés, elle, portant une robe fourreau terriblement sexy, tous les deux évoluant sur le parquet de la piste de danse avec autant de légèreté que les notes de musiques.
Noir Tango nous plonge dans une histoire qui se déroule bien évidemment en Argentine, dans laquelle bien évidemment l’homme est un séducteur idéal mais sans biens et où la femme, bien évidemment est une riche et belle héritière. Cette histoire d’amour impossible mise en courbe par le dessinateur Philibert s’illustre d’ailleurs de façon assez expressive dans la couverture qui mériterait je pense à elle seule, une étude approfondie.
Alors cher danseurs et chère danseuse, vous êtes vous laissés emporter par le son vibrant du Tango ou bien avez été rendu malade par toutes ces circonvolutions spatiales ?
Fumer quand on est jeune, c’est cool. Fumer quand on est vieux, c’est mortel. C’est par cette petite phrase que l’on pourrait résumer cette psychanalitique aventure d’Alex Robinson qui revient après le succès, mérité de De mal en pis. Ici nous faisons la connaissance d’Andy, fumeur quarantenaire qui, en bon clopeur, a tout fait pour arrêter, sans que jamais rien ne marche. Jusqu’à ce que sa femme lui soumette l’idée de la tentative ultime, celle qui devrait le faire arrêter de façon rédhibitoire : l’hypnose. Si l’homme paraît sceptique, il se laisse néanmoins entraîner, ne sachant absolument pas dans quelle machine à remonter le temps, il allait mettre les pieds.
Alors chers amis fumistes, qu’en a-t-il été pour vous de cette lecture, avez laissé partir en fumée les déboires de ce pauvres Andy ou bien au contraire y avez vous compatis ?
La mère de toutes les guerres a pour cadre celle que l’on appela en son temps à tord, la der des der, je veux parler bien sûr de la première guerre mondiale. Mais ce n’est pas pour une fois, au côté des soldats des tranchés que va dérouler ce récit mais dans les pas d’un lieutenant de gendarmerie bien sous tout rapport et amateur de lettres Roland Vialatte (on notera d’ailleurs le nom de ce personnage principal qui n’est pas sans évoquer l’écrivain français traducteur de Kafka, Alexandre Vialatte). Mais voici donc notre homme si finement éduqué, exposé sans ménagement à la bestialité la plus barbare dans une double approche. La guerre d’abord, omniprésente et dont on découvre toute l’étendue de la boucherie et les assassinats de ces femmes sur théâtre même des opérations.
Alors chers enquêteurs et chère enquêteuse qu’avez vous pensé de cette enquête ?
La vierge froide et autres racontars aux éditions Sarbacanne est une série de petites histoires ayant pour points communs, le grand nord et la solitude des aventuriers qui ont tenté de le conquérir. Il s’agit de l’adaptation d’un recueil de nouvelles d’un écrivain danois Jon Riel, qui a lui-même passé plus de 16 années dans ces contrées désertiques et désolées.
On y croise donc l’histoire d’hommes qui rêvent que le soleil se lève tout en se racontant des histoires d’ours terrifiants, des histoires de gars qui se prennent d’affections pour un coq ou qui voit dans les pleins et les déliés de la banquises, les courbes de femmes exquises. Bref on y voit en tant que lecteur tout le panel de ce que peut engendrer, la solitude, l’isolement et l’attente.
Alors chers explorateurs et chère exploratrice, nous recommandez-vous chaudement cet album ou bien au contraire, pensez-vous qu’il vaut mieux laisser ces racontars vierge de toute exploration ?
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