lundi 31 mars 2008

Article : Perspectives

3°) La modification du phénomène de la collection.

Le collectionneur tel qu’il a été n’est plus. Pour passer de 400 titres par an il y a dix ans à 4000 aujourd’hui cela a imposé des choix drastiques pour cette catégorie bien particulière d’acheteur. Et si autrefois les éditeurs pouvaient compter sur un socle d’inconditionnels pour rentabiliser leur investissement, il est aujourd’hui plus compliqué de faire confiance à cette catégorie de lecteur.

Une série doit attirer dès le début ou pour le moins, ne pas perdre de lecteurs sur son second tome. Or vu le nombre colossal de sorties, qui va allait croissant soit dit en passant, il n’existe que peut de solutions pour le collectionneur averti. Soit il se spécialise, soit il s’en remet uniquement à ses goûts…soit il se ruine. Mais en tous les cas il est obligé de faire des choix de plus en plus draconiens ; choix qui jouent implicitement sur la vie des séries 

dimanche 30 mars 2008

Info

C'est officiel, vous pouvez aller lire les BD selèctionées pour l'Escale du Livre chez le Pépère toute la semaine. Bonne lecture à vous et rendez vous pour les débats samedi 18 h.

vendredi 28 mars 2008

Liste Escale du livre

Voilà donc la liste qui sera débattue l'or de l'Escale du livre samedi prochain. A ce propos il est hautement probable qui vous puissiez lire ces livres avant. Ils seront disponibles à compter de samedi après midi chez le Pépére bien sûr. Une précision toutefois. Ces livres sont prêtés par les libraires et seront remis à la vente par la suite, je vous demanderai donc de les manipuler avec la plus grande précaution. A samedi et bonne lecture.

Météors
Duval/Ogaki
Ed. Delcourt
Coll. Série B


L’ultime Chimère
Tome I : Le patient 1167
Bollée/Grifot/Héloret
Ed Glénat
Coll. Graphica



La Sainte Trinité : Fantaisie religieuse
Franck Bourgeron
Ed. Futuropolis




Le Rêve de Météor Slim
Frantz Duchazeau
Ed. Sarbacane






Groenland Manhattan
Chloé Cruchaudet
Ed. Delcourt
Coll. Mirage







Waterloo
Pirlot / Eco
Ed. Les enfants Rouges

mardi 25 mars 2008

Les Mardis du Manga


Coq de combat

Izo HashimotoAkio / Tanaka

Ed. Delcourt.

Entamer la lecture de cette série équivaut à ingurgiter une douzaine de sucres trempés dans du vinaigre. C’est à la fois très bons mais aussi âpre et résolument aigre tant le début du pèlerinage de Ryo n se fait dans la souffrance physique et morale.

Ryo Narushima, maigre et chétif adolescent urbain cède face à la pression. Incapable d assumer les espoirs que ces parents projettent à sa place, il préfère commettre l’irréparable; et lâchement, forcement, ils les poignardent dans la demeure familiale devant les yeux de sœur aînée.

L’histoire devient médiatisé et Ryo devient l’adolescent X, une manière de préserver son anonymat mais aussi de déshumaniser la monstruosité de l’homme et de son acte, il sera conduit dans une prison pour mineurs. Niveau premier des enfers, bienvenue. Pour ses juvéniles codétenus Ryo a commis le crime le pire des crimes. ce parricide est aussi inexcusable qu’incompris, à leurs yeux le jeune homme mérite la sentence la plus acharné, la violence la plus sourde, les brimades, le viol, la torture…

Une grâce divine pourra t’elle ramener l’espoir de continuer de vivre ? On pense à sa sœur, mais cette dernière, abasourdie va s’acoquiner avec le terrible duo héroïne prostitution pour mieux sombrer.

Non pour Ryo, la seule issue est de s’enfoncer plus profondément dans les ténèbres, repousser son humanité.

Dans ce drame épique le passeur du Styx se nomme Kenji Kurokawa , professeur paria de Karaté accusé de tentative de meurtre sur la personne du Premier ministre et adepte des voies les plus obscures de son art martial : la main est une arme, et une arme sert à tuer. Il façonnera Ryo en une force destructrice proprement démoniaque…Puis vient la majorité est sa sortie de prison ; retour à la réalité, niveau second des enfers, continuez votre chemin.

Le démon réclame de la force et exige des adversaires pour l’éprouver avec une haine viscérale pour tout ce qui est beau.

Ici forcément pas de héros ou même d’anti-héros ; impossible de s’identifier au personnage de Ryo ; le lecteur devient le témoin nauséeux, presque coupable de laisser les événement filer page après page.

Coq de combat est plus qu’une série singulière, c’est un cas unique, une force unique hérissant chaque particule de peau ; on recherche l’accalmie mais rien, les tomes s’enchaînent et la violence se déchaîne sans discontinue… Un scénario dense sans excès mais sans espoir. Le dessin est sombre, évidemment, mais précis, magnifiant les joutes martiales. Typiquement japonais, les symboliques animalières pullulent ; un gros plan sur un visage crispé, un dessin de locuste, un impact, une blessure, un oiseau de proie hurle. Dans la mythologie japonaise le coq est l’animal le plus détesté par les dieux !

Pour l’instant un peu plus de vingt tomes autopsient la descente de Ryo ; la série est actuellement stoppée au Japon suite à des querelles entre ses auteurs et leurs éditeurs… Brûlons donc un cierge, ou mieux un curé, dans l’espoir de voir arriver la suite.

Monsieur Pierre

lundi 24 mars 2008

Article : Perspectives

2°) L’explosion du cadre ;

Aux vues du développement des différents formats : Car désormais, différents formats il y a et massivement de surcroît. Merci la « bande dessinée d’auteurs » et l’internationalisation qui ont permis d’ouvrir, de casser, de remodeler et pour tout dire d’en finir, avec l’hégémonie de l’album cartonné rigide et classique.

C’est à mon sens l’une des plus grandes progression de ces dernières années. Engoncée dans son format « Franco-belge » trop indentifiable, la bande dessinée brouille les pistes en s’ouvrant à ces nouvelles formes. S’approchant parfois du format du roman, lorgnant désormais sans complexe du côté du livre de poche, cette jonction avec la forme physique de la littérature classique amène incontestablement de nouveaux lecteurs à s’intéresser à ce qui se passe dans cette forme d’expression.

Il est loin désormais le temps où l’on ne pouvait parler que d’albums de bande dessinée. La littérature graphique prend chaque jour un peu plus d’importance et des distinctions de plus en plus nettes se forment entre les tenants de la bande dessinée classique et ceux qui cherchent de nouvelles voix en s’appuyant sur les acquis et les bases du neuvième art certes mais en cherchant aussi à en repousser les limites, à en explorer les contours.

On pense évidemment au travail de l’Oubapo mais je suis certain que le manga et le comics ont apporté eux aussi tant dans le fond que dans la forme, un apport massif au renouvellement de la bande dessinée en Europe.

La forme et sa déstructuration ont donc joué un rôle certain et sont par conséquent à inclure dans le raisonnement.

mercredi 19 mars 2008

Raging Blog




Il y a quelque chose de délicieusement désabusé dans ce trait un peu tremblotant. Quelque chose de fragile et de sincère, quelque chose de vrai qui donne envi de se plonger un peu plus dans ce blog là. C’est ce que j’ai fait, d’abord par hasard, puis de façon plus volontaire. J’y ai découvert diverses petites chroniques et l’envie de les suivre a grandi. En plus du trait, il y a pour chaque post une ambiance musicale ce qui rajoute un peu plus à la sympathie et à l’inventivité mesurée de ce blog.
Si Helkarava est aux portes de l’enfer c’est avec un certain plaisir pervers que nous l’y suivrons.

mardi 18 mars 2008

Article : Perspectives

1°) Difficultés et arrêts en séries.

Aux vues des arrêts de séries de plus en plus fréquent pour raison économique : En effet pas assez d’albums vendus équivaut systématiquement désormais à une sortie du circuit parfois sans même boucler l’histoire. Le respect du lecteur passe évidemment en dernier et la frustration des auteurs à qui n’est même pas donné l’opportunité de mettre le mot fin à ce qu’ils ont commencé laisse un peu pantois.

Pourtant comme dans toute création, on peut faire quelque chose de très mauvais. On a le droit de complètement se rater entre ce qu’on a espéré faire et le but atteint. Car la bande dessinée qu’on le veuille ou non, formatée ou non, reste une production « artistique » ou pour le moins « à vocation artistique » et en tant que telle, elle comporte un certains nombres d’aléas incompressibles dont celui de rater sa production. En termes moins sévères, on pourrait peut être parler de série n’ayant pas trouvé son public mais le résultat reste le même. Est ce pour autant que l’on n’a pas le droit de finir, certes de façon plus rapide, ce qu’on a entrepris ? Il faut croire que non.

Maintenant soyons claires. Il n’y a jamais eu d’époque bénit pendant laquelle les auteurs pouvaient produire des albums mauvais à la chaîne et être soutenus sans réserve par un éditeur gracieux faisant plus offices de mécène que d’agent économique comptable.

Mais il y a un détail qui a changé cependant depuis le milieu des années 80, un détail qui à mes yeux a considérablement durci la donne. C’est la disparition des prépublications dans les revues. Désormais le tremplin de l’auteur est soit le fanzina, qui le condamne à un quasi anonymat, soit directement l’arène de la production sans aucun stage d’acclimatation entre les deux. Ce vide a été comblé par une rudesse dans les exigences éditoriales qui laisse parfois les auteurs sans recours.

S’ajoutant à cela la déferlante de propositions différentes, plus de 4000 titres sortis cette année, il est désormais possible d’arrêter un travail sans que rien ne se passe d’autre qu’avoir fait des économies.

La liste de Mars

Voici donc la liste du prochain Raging Bulles qui aura lieu comme d'habitude, le quatrième jeudi du mois chez le Pépére, vers 20 heure. Venez nombreux.

Le visiteur du Sud

Oh Yeong Jin

Ed. Flblb


La XI° Plaie

N. Takian

Urgell

Ed. Soleil


Crémér, le maillon faible de Sumatra

D. Vandermeulen
D. Casanave
Ed.
Dargaud
Coll.
Poisson Pilote


Divine Colonie

N. Presl

Ed. Atrabile


Sept Missionnaires

A. Ayrolles
L. Critone

Ed Delcourt

 


110 %

Tony Consiglio

Ed. Çà et là

lundi 17 mars 2008

Info

Au petit jeu des perspectives concernant le neuvième art, je me suis amusé une nuit d’insomnie. Tout ceci n’est que pure divagation, mais l’avantage de poser ainsi par écrit la façon dont j’envisage l’avenir est que dans quelques années, je pourrai y revenir et comparer ma prescience avec la réalité. Mes qualités d’analyste n’en seront alors que plus encouragées ou bien définitivement enterrées. Une partie de mon avenir et de ma crédibilité repose donc dans ces quelques lignes. Voici donc comment va, pour moi et uniquement pour moi, évoluer la bande dessinée dans un avenir proche.

Pour faire une rapide présentation de mon argumentation, celle-ci se déroulera en quatre, maximum cinq étapes et chacune d'elle sera publiée un jour différent…histoire de ne pas faire de trop gros pavés de lecture et de donc rendre le tout indigeste.

La suite dés demain donc pour vous faire partager ma vision de l'avenir…

mercredi 12 mars 2008

Info

Dans quelques semaines débutera à Floirac le festival de BD qui navigue entre les quatre communes de la rive droite bordelaise depuis sept ans déjà. Les passionnés « Sud-Ouestiens » auront donc leur lot habituel de dédicaces, d’expos, de débats et autres réjouissances inhérentes à ces rencontres. D’ailleurs pour tout pour tout savoir le mieux est encore que vous vous rendiez directement ici.

Mais si je parle de cet événement ça n’est pas uniquement par soucis d’information. C’est aussi pour vous dire qu’à cette occasion va être lancé le numéro 3 de Ping Pong.

Qu’est ce que Ping Pong ? A mes yeux c’est une des meilleurs initiatives de ces dernières années. Il s’agit d’un magazine gratuit, remarquablement bien imprimé et qui a pour but de servir de tremplin à des auteurs encore peu ou pas connu mais aussi de lieu d’expression marginal pour des auteurs plus affirmés dans le métier. On y retrouve des gens comme Alfred, Sandrine Revel, Tanxxx, Rapahael B, Miss Gally….Bref, un lieu de rencontre et de création à qui l’on a donné les moyens et c’est rare. C’est suffisamment rare pour le soutenir. Or pour cela il y a deux moyens.

Le premier, c’est de le demander dans vos librairies. Plus vous le demanderez, plus la diffusion sera importante et forcément plus les publicitaires s’intéresseront à ce magazine. Car comme vous vous en doutez l’impression n’est pas gratuite, elle. Il faut donc des sous pour soutenir cette initiative et les sous viendront des espaces publicitaires proposés.

Pour tout savoir avec exactitude, il faut cliquer ici.

Une dernière chose. Les deux maisons qui sont à l’origine de tout ça ce sont les Enfants Rouges et les Editions Charrettes.

N’hésitez plus ; mettez vous immédiatement au Ping Pong.

 

dimanche 9 mars 2008

Article

Le bois des vierges

Dufaux/Tillier

Ed. Laffont BD


Vie ou mort d’un album.

Malgré une couverture très « eigthee’s » et un titre à la lourdeur pachydermique fleurant bon l’album pour mâle préadolescent, cet opus renferme dans ses pages quelques atouts. En effet, même si ce livre reste ancré dans un classicisme sans prétention, l’histoire et le dessin se marient agréablement et donnent un début de récit des plus engageant.

La guerre entre les hommes et les loups, animaux de haute noblesse dans la hiérarchie présentée ici, est sur le point de cesser grâce à un mariage entre les deux espèces. Mais le jour des noces, dans une ambiance particulièrement délétère, le couple qui devait symboliser la nouvelle union pacifique va en fait incarner le massacre à venir après l’assassinat du sieur loup par la glabre demoiselle humaine.

Posé dans une ambiance faisant clairement référence aux guerres de religions qui ont ensanglanté la seconde moitié du XVI° siècle en France, ce tome I se termine si l’on y regarde un peu vite, de façon tout à fait enthousiasmante. L’ambiance est bien assise, le combat homme animaux fonctionne et les références multiples aux contes populaires (Trois petits cochon, le petit chaperon rouge…) donnent à l’ensemble une teneur substantielle. On ne tient certes pas là le récit qui va marquer les esprits en 2008 mais un divertissement tout à fait honorable ce qui n’est déjà pas si mal vu la qualité de nombre de sorties du moment.

Mais une autre facette reste à être mise en avant si l’on désire pousser le raisonnement jusqu’au bout. En effet, depuis quelques mois maintenant Robert Laffont, l’éditeur de ce livre, tente de s’imposer dans le lucratif et florissant marché de la bande dessinée. Pour ce faire, il a ramené dans son giron quelques noms connus (Serpieri, Dorison, Dufaux….) et a publié une rafale de tome I espérant ainsi rafler un mise facile.

Or le Bois des Vierges est symptomatique de cette prise de risque que tout investisseur tente de minimiser au maximum. Il contient en lui tous les germes de la série à rallonge. Série qui vivra forcément trop si l’album double le cap de la rentabilité mais qui sera abandonné à son triste sort si celui-ci n’est jamais atteint. En d’autre terme, je redoute que cette histoire qui part plutôt bien, ne vive jamais par elle-même, mais soit embarquée dans une aventure économique qui ne la laissera que peu ou mal s’exprimer. Affaire à suivre en tous les cas…

vendredi 7 mars 2008

Raging Blog


Le trait d’un dessinateur est comme la voix d’un chanteur ou le phrasé d’un poète : sa marque. Quoi que le mot marque soit un peu inapproprié comme terme. Peut être devrai je plutôt parler de « vibration » ou plus classiquement, de « personnalité ». Toujours est il que quelque soit le mot employé, ce qu’exprime François Matton à travers ses dessins, ses écrits, ses recherches, me touche. J’y trouve une profonde poésie, d’autant que l’exploitation qu’il fait de son blog est la vision parfaite de ce que je m’imagine comme étant justement un blog. On y trouve de tout : du fini, du en phase d’être fini, de l’esquisse, du non abouti mais sur le point de….
Enfin bref, ne restez pas plus longtemps ici et précipitez vous et flânez, errez, divaguez. En un mot, régalez vous.




mardi 4 mars 2008

Les Mardis du Manga

Diên biên phû
Daisuke Nishijima
Ed. Kana
Coll. Made in
2007 (one shot)


Au premier contact ce livre nous propose une couverture colorée avec un trait simple au ton enfantin et naïf. On se dit alors que cette souriante jeune fille est une enfant dont la jeunesse va être mâchée par les horreurs de la guerre d’Indochine.
Mais quelle erreur ! Daisuke Nishijima a un vrai talent pour le mélange des genres et des tons. En effet le dessin semble sorti de l’imagination candide d’un enfant aux crayons agiles certes avec une ligne tout en rondeur et des personnages aux bouilles bien sympathiques. Sauf que l’on baigne en plein massacre ! En même temps le titre est explicite me direz-vous. Et oui c’est vrai ! mais c’est faux ! Et oui ici pas de défaite française en Indochine puisque l’action se déroule dix ans plus tard lors du conflit mené avec les Américains (qui ont d’ailleurs largement exorcisé ce moment difficile de l’histoire à travers de très nombreux livres et films). Alors quel point de vue un auteur de manga né après les faits peut-il apporter ? Celui de la pure fiction !
En effet dés les premières pages nous pouvons découvrir les yeux écarquillés, notre charmante jeune fille de la couverture massacrer et virevolter à travers les rizières pour trancher moult membres et têtes de G.I sous l’objectif d’un photographe américain à la fois témoin et narrateur. Pour se faire une idée on peut essayer de s’imaginer le mélange entre Kill Bill et Le jours le plus long…oui c’est détonant ; d’autant que le sujet de la guerre du Viêt-Nam a rarement était traité avec autant de décontraction (mis à part la série et le film M.A.S.H dans un registre nettement moins sanglant).
Notre ami photographe devient très vite obsédé par cette amazone asiatique et tentera par tous les moyens de s’en rapprocher. En quête d’amour, d’un scoop ou d’un frisson notre reporter soldat entreprend un périple insurmontable car cette incarnation humaine de la mort ne semble avoir des contacts sociaux qu’à travers le fil de son couteau.
Le rapport entre réalité historique et fiction est au centre de la problématique de l’auteur. Pour lui la réalité est souvent emprunte d’événements qui demeurent inimaginables jusqu’au moment où on les vit et donc on repousse les limites du réalisme. Le monde de l’imaginaire n’est donc pas en contradiction avec la réalité, mais il est juste la projection de celle-ci. Un parti pris scénaristique réfléchit et pertinent puisque le propos est accompagné par un dessin cartoonesque au possible.
Une bande dessinée assez déroutante tout en contraste mais pleine d’audace et surtout débarrassée de tout sentimentalisme guerrier (couché Rambo !)
Monsieur Pierre

lundi 3 mars 2008

Raging Blog

Malgré la superbe illustration en couleurs qui agrémente cette présentation, il ne faut pas se fier aux apparences. Mike est un dessinateur aux talents multiples qui maîtrise aussi bien l’illustration preuve en est faite ici, que la narration séquentielle humoristique. Autrement dit en termes moins pompeux : ce gars là à un talent narratif pour raconter des trucs drôles qui fait mouche quasiment à chaque fois.
Publié dans Lanfeust Mag pour les strips de Death Squad, chez Delcourt pour un album collectif ainsi que chez AK editions pour deux livres d'illustrations et dans 30 jours de BD pour différentes interventions, je vous incite très fortement à vous rendre sur son blog plutôt que de lire ces lignes, vous passerez forcément un moment incroyable sur Mikesquad'ventures.